Intérêt général

Propriété, Communs et République

Alors que le néolibéralisme autoritaire montre chaque jour ses conséquences délétères, Bruno Carballa propose dans sa recension de l’ouvrage "Ni público ni privado, ¿sino común? "de réfléchir aux contours d’un projet politique global articulé autour des communs.

Pourquoi il faut substituer à l’approche par les biens publics mondiaux une approche par les communs. Leçons de la pandémie de covid-19

À l'heure où une épidémie de mpox menace de s'étendre conduisant l'OMS à déclarer que cette épidémie est une urgence de santé publique de portée internationale, il nous a semblé utile de revenir sur l’expérience de la pandémie de covid-19 pour rappeler la nécessité de faire des produits de santé des biens communs. Ce faisant, nous montrons comment une "approche par les communs" peut permettre d'y parvenir.

Intérêt général, propriété et république. Deux modèles politiques en conflit

Pendant la Révolution française, il existe plusieurs manières de penser l’intérêt général, qui correspondent à différentes conceptions de la république (res publica), au sens large du bien commun et de son gouvernement. Condorcet associe l’intérêt général à la propriété exclusive, la liberté économique engendrant naturellement une harmonie sociale. Robespierre conçoit l’intérêt général à partir du droit à l’existence et du contrôle de son effectivité par les citoyens. Revisiter cette dernière tradition républicaine fournit des ressources pour critiquer l'idée actuelle selon laquelle l'État serait le seul garant de l’intérêt général.

La reconnaissance d'un possible droit de déambuler

Cet article revient sur l'affaire qui en 1885 opposa la Ville de Rome au propriétaire de la Villa Borghèse. La lecture contemporaine de cette affaire pourrait bien ouvrir des pistes pour penser un droit collectif d'accès à la nature où le droit de déambuler ne serait pas attaché à une personne ni même à une communauté d'habitants mais à un milieu de vie.

Une voix pour les communs

Éditorial - Les communs sont porteurs d'un nouveau récit et d'une nouvelle manière d'habiter le monde, en rupture avec le productivisme et l'extractivisme. A l'heure où ils font l'objet de multiples récupérations et instrumentalisations, nous pensons que leur avenir en tant que concept est en jeu. C'est pourquoi nous lançons la revue EnCommuns en précisant le sens et les contours de notre projet, en lien avec une analyse de la conjoncture présente.